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Impact de l’asthme sévère en France : une étude à partir de l’échantillon généraliste de bénéficiaires - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.014 
A. Bourdin 1, C. Fabry-Vendrand 2, J. Ostinelli 2, M. Ait-Yahia 2, S. Bouée 3, , I. Bureau 3, J. Gourmelen 4, C. Chouaid 5
1 Service de pneumologie, CHU de Montpellier, Montpellier, France 
2 AstraZeneca, Courbevoie, France 
3 CEMKA, Bourg-La-Reine, France 
4 Inserm UMS 011, Villejuif, France 
5 Service de pneumologie, CHI de Créteil, Créteil, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’asthme sévère concerne 5 à 10 % des asthmatiques en France. Peu d’études ont exploré son impact en termes de morbi-mortalité, de consommations de soins et de coûts.

Méthodes

Une cohorte d’asthmatiques sévères adultes (critères de GINA [1]) a été identifiée en 2012 dans la base échantillon généraliste de bénéficiaires (EGB) [2] représentative de 1 % des sujets couverts par le régime général de l’Assurance maladie. Les comorbidités, consommations de soins, coûts et arrêts de travail en 2012 ont été comparés à ceux d’une population de sujets non asthmatiques, appariée sur âge, sexe et CMU. Pour la mortalité, la comparaison portait sur les années 2013–2015.

Résultats

Au total, 690 asthmatiques sévères ont été appariés à 2070 sujets non asthmatiques (âge moyen de 61 ans, 65,7 % de femmes). Les facteurs de risques et les comorbidités (cardiovasculaires et autres) étaient significativement plus fréquents chez les asthmatiques sévères que chez les non asthmatiques (Tableau 1). Par exemple, ils étaient 73,9 % à présenter au moins une pathologie cardiovasculaire vs 54,3 % chez les non-asthmatiques. Les asthmatiques sévères ont consommé significativement plus de corticoïdes oraux et d’antibiotiques que les non-asthmatiques (respectivement 58,7 % vs 18,3 %, p<0,0001 et 76,2 % vs 40,3 %, p<0,0001). Les asthmatiques sévères ont été significativement plus hospitalisés que les non-asthmatiques (33,2 % vs 19,7 %, p<0,0001), ont plus souvent consulté un médecin généraliste (97,8 % vs 83,9 %, p<0,0001) (avec un nombre moyen plus élevé de consultations dans l’année, 9,8 vs 6,2 p<0,0001), un pneumologue (31,0 % vs 1,7 %, p<0,0001) et une infirmière (55,7 % vs 35,2 %, p<0,0001). Le taux de mortalité cumulé sur les années 2013–2015 était plus important chez les asthmatiques sévères (7,1 % vs 4,5 %, p<0,05). L’impact sociétal des asthmatiques sévères était plus important que celui des non-asthmatiques avec un coût médical direct de 6993 € vs 2994 € (p<0,0001) et un nombre de jours d’arrêt de travail dans l’année de 12,6 vs 8,1 (p<0,0001).

Conclusion

Cette étude met en évidence le poids supérieur de l’asthme sévère par rapport à la population générale en termes de morbi-mortalité, de consommation de soins et de coûts.

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Esquema


© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A4-A5 - janvier 2018 Regresar al número
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